Désirs d'avenir 86000 - Arnaud Fage

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Le chef de l'Etat "vit dans un autre monde"

Ségolène Royal a estimé que les propos de Nicolas Sarkozy sur les grèves en France sont "pires que de la provocation" et montrent que le chef de l'Etat "vit dans un autre monde" où "l'argent n'a pas d'importance puisqu'il croule sous l'argent".

"Je pense que c'est pire que de la provocation. Il ne se rend même plus compte de ce qu'il dit, au sens où, ça y est, il vit dans un autre monde. Pour lui, l'argent n'a pas d'importance puisqu'il croule sous l'argent", a déclaré Ségolène Royal

"Il ne se rend pas compte que les gens sont désespérés" et qu'il est "très difficile pour les salariés, modestes en particulier, de perdre une journée de salaire pour une journée de grève", a-t-elle ajouté.

Selon Ségolène Royal, "c'est une méconnaissance de ce qui se passe aujourd'hui en France. On se croirait revenus sous l'Ancien Régime où le roi s'amuse, le roi dilapide l'argent, le roi soigne ses amis, le roi enrichit ceux qui sont déjà riches, et pendant ce temps-là, le peuple s'appauvrit".

"Présider un pays, c'est d'abord respecter les Français et répondre à leurs soucis et à leurs problèmes", a-t-elle estimé.

Source : Désirs d'avenir

Nicolas Sarkozy se comporte en "chef de clan", dénonce le PS

Nicolas Sarkozy se comporte comme un "chef de parti" et un "chef de clan", a estimé lundi le Parti socialiste après la remarque du président de la République lors du conseil national de l'UMP sur les grèves dont désormais "personne ne s'aperçoit".

"Quand on est chef de l'Etat, on doit avoir le souci de l'union du pays et ne pas rentrer de manière continuelle dans une provocation permanente", a estimé le député européen Stéphane Le Foll lors du point presse hebdomadaire de l'UMP. "Nicolas Sarkozy a humilié les syndicats, tous les syndicats avec cette formule."

"Le président de la République se comporte comme un chef de parti, cherche à diviser, stigmatiser et mépriser, ce n'est pas acceptable", a poursuivi le directeur de cabinet de François Hollande.

"Il est très clair que Nicolas Sarkozy comme la majorité sont bien décidés à faire tout ce qu'ils ont dit" lors de la campagne présidentielle, a répliqué lundi le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre. En particulier, "nous sommes décidés à supprimer le droit de nuire aux usagers" des services publics.

Mais le chef de l'Etat "n'a absolument pas, ni dans la forme ni dans le fond, tapé les syndicats", a-t-il assuré. "C'était tout sauf une provocation".

Stéphane Le Foll a également déploré les propos "à la limite de l'insulte" tenus contre Ségolène Royal samedi lors du conseil national de l'UMP, après qu'elle eut remarqué que M. Sarkozy n'avait joué aucun rôle dans la libération d'Ingrid Betancourt. Le nouveau secrétaire général adjoint de l'UMP Christian Estrosi a notamment jugé que l'ex-adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 avait "l'humanité d'un bigorneau".

Le bras droit de François Hollande a regretté que deux socialistes, Jack Lang et Philippe Martin, aient dénoncé publiquement les propos de Mme Royal. "Il y a une règle qui doit être réaffirmée: on respecte les membres du parti socialiste, on peut avoir des débats, des différences de position, mais on ne peut pas s'associer aux voix de la droite quand il s'agit de sujets aussi importants", a-t-il mis en garde

Source : Désirs d'avenir

Ségolène Royal dénonce une polémique dérisoire

Ce qu'a dit Ingrid Bétancourt avec énormément d'ailleurs de dignité et de précision, c'est de rendre hommage à l'action diplomatique de la France, dans sa globalité, c'est-à-dire l'action de Jacques Chirac, de Dominique de Villepin, qui a d'ailleurs été le premier en tant que chef de la diplomatie française puis Premier Ministre à sonner le tocsin et à faire en sorte qu'Ingrid Bétancourt ne soit pas oubliée.
D'ailleurs, dans cet esprit de réconciliation nationale, il aurait été tout à fait louable que Nicolas Sarkozy puisse associer Jacques Chirac et Dominique de Villepin à l'accueil et à la reconnaissance, à l'égard de ce qui s'était passé. Aujourd'hui, vous avez vu qu'il y a versions nouvelles.....

France Info : Cela veut dire que les négociations menées depuis des années avec les FARC ont été utiles?"

Ségolène Royal : "Ecoutez, c'est bien trop tôt pour le dire. Vous avez vu qu'il y a maintenant des nouvelles versions qui circulent à propos des opérations pratiques de libération.
Une chose est le travail au long cours, une autre est l'intervention lors de l'opération immédiate, pratique de libération, où, là, ni l'Elysée ni le Quai d'Orsay n'ont contesté le fait que Nicolas Sarkozy n'ait joué aucune rôle. Cette polémique n'a aucune raison d'être. Tous ces gens devraient être très joyeux de la libération d'Ingrid Bétancourt, j'observe que cette joie a vraiment été de courte durée pour tout d'un coup trouver une occasion de me sauter à la gorge dans des opérations politiciennes tout à fait dérisoires.
Et je pense que l'événement historique que nous vivons avec cette libération, qui redonne aussi l'espoir à des milliers de personnes anonymes qui pourrissent dans des geôles à l'échelle la planète, mérite vraiment autre chose que ce traitement politicien.

France Info : Avez-vous prévu de rencontrer Ingrid Bétancourt ?

Ségolène Royal : Par pudeur et respect, je prendrai contact avec elle mais vraiment dans quelque temps, quand elle aura vraiment repris pied pour elle-même, pour les siens, et pour les causes qu'elle défend.

Source : Désirs d'avenir

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<br /> Mon Blog(fermaton.over-blog.com),No-19. - THÉORÈME CHAREST LE MAUVE. - L'AVENIR DE JEAN CHAREST.<br />
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