Désirs d'avenir 86000 Poitiers - Arnaud Fage

Publié le par Arnaud Fage

L'investiture de Barack Obama


"Chères amies, chers amis,

Je pars aujourd'hui à Washington, où je resterai jusqu'au 21 janvier.
Je me rends dans la capitale américaine pour assister à
l'investiture de Barack Obama.

L'Inaugural Address d'un président des États-Unis, plus encore que le discours délivré à l'annonce de sa victoire, est le moment où il définit la signification de son élection. Mesurer la portée de cet évènement est essentiel à qui veut comprendre les Etats-Unis d’aujourd’hui, la situation mondiale et, comme en miroir, notre rôle, à nous Français et Européens.

Il ne suffit pas de dire que, par la couleur de sa peau, Barack Obama symbolise la réconciliation « raciale. » Il s'agit plutôt de comprendre pourquoi la réconciliation des États-Unis avec eux-mêmes a toujours dû passer par la réconciliation entre les différentes communautés, depuis le « péché originel » de l’esclavage.

Cette réconciliation est déjà en marche. Par un recours constant à la démocratie participative, Barack Obama est parvenu à toucher tous les Américains, par delà leurs appartenances raciales, sociales ou religieuses. Il a ainsi contribué à vivifier une démocratie américaine pervertie par la collusion entre intérêts économiques et politiques que l’administration Bush entretenait sciemment.

Cette réconciliation a aussi des prolongements politiques et économiques, déterminants dans le contexte actuel de crise. Barack Obama a redonné au pouvoir politique une légitimité qui, de Reagan à Bush, lui avait été trop souvent déniée. Il pourra ainsi s'appuyer sur l'État central pour relancer et réguler l'économie américaine. Certes, il y a du Lincoln et du Martin Luther King dans Obama, mais encore du Franklin Roosevelt.

Sur le plan international, son élection a levé un verrou et, dans une certaine mesure, élargi l’univers des possibles. Elle rend enfin envisageable l’idée d’une réconciliation des Etats-Unis avec le monde et ouvre ainsi la voie à une résolution commune des grands défis de notre temps. Crise économique et sociale planétaire, crise environnementale qui menace la survie même du genre humain, crise énergétique, crise des matières premières, crise alimentaire, crise militaire au Moyen-Orient : rarement plus qu'en ce début de 21e siècle, l'humanité n'a pris conscience d'habiter le même monde, et rarement la nécessité de son unification ne s'est faite sentir avec autant d'urgence.

Comme je l’écris dans Si la gauche veut des idées, la « mondialisation » est contradictoire : entre une interdépendance économique et financière d’un côté et une intégration politique inexistante de l’autre. La question de ce siècle est donc celle de la cohérence à inventer entre mondialisation économique et nécessaire mondialisation politique. Pour la France et l'Europe, la question se décline : quelle serait leur place dans cette mondialisation politique ? Une chose est certaine : les Etats-Unis ne pourront agir seuls.

Pour l'Europe, je tire une recommandation : engager une nouvelle étape de notre intégration, pour qu'un jour nous puissions parler au reste du monde d'une seule voix, plutôt que de dialoguer de manière dispersée avec des partenaires différents, comme nous le faisons encore trop fréquemment.

Pour la France, j'en tire deux perspectives. D’une part, reprendre l'initiative de l'intégration européenne. D’autre part, diversifier nos amitiés. Nous devons ouvrir un dialogue constructif avec l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Inde, la Chine, le Moyen-Orient. En me rendant au Chili, au Proche-Orient et en Chine pendant la campagne présidentielle, en me rendant depuis en Argentine, en Inde et au Maroc, j'ai tenté, à ma mesure, de montrer cette préoccupation.

L’investiture de Barack Obama sera l’occasion, pour moi, de me rendre dans les différents lieux de Washington symboliques de l’histoire politique américaine. Je serai accompagnée par M. Christian Monjou, spécialiste de l’histoire des Etats-Unis et des relations franco-américaines.


Ainsi, je compte visiter :

Le Lincoln Memorial

Abraham Lincoln, l’homme de la Proclamation d’émancipation des esclaves noirs (1863), garant de l’unité américaine pendant la Guerre de sécession, est une des figures historiques dont se réclame Barack Obama. Le mémorial qui lui est dédié est un lieu particulièrement symbolique : Martin Luther King, autre inspirateur du nouveau Président, y prononça son célèbre discours « I have a dream » (1963). Un concert s’y tiendra à l’occasion des cérémonies d’investiture, autour du thème de l’unité (« We are one »).

Le Franklin Delano Roosevelt Memorial

"FDR" est l’homme du New Deal et de la lutte contre la Grande dépression qui suivit la Crise de 1929. Un message politique : la réaffirmation du rôle de l’Etat pour assurer la prospérité économique des Etats-Unis. Une actualité immense…

Le Smithsonian American Art Museum

L’identité politique américaine et ses mythes fondateurs à travers les tableaux du Musée d’art américain : Indian Gallery (George Catlin), Cape Cod Morning (Edward Hopper)…

La résidence de Georges Washington à Mont Vernon

Premier Président des Etats-Unis, Washington est un des Pères fondateurs de la nation américaine. Sa résidence abrite encore aujourd’hui les clés de la Bastille, symbole de l’ancienneté des liens entre la France et son pays.

Au cours du déplacement, j’aurai également des contacts destinés à évoquer la situation économique et sociale. Des entretiens avec des experts ayant travaillé sur la relance de l’économie américaine sont notamment organisés par M. Philippe Aghion, professeur d’Economie à l’Université Harvard. Je rencontrerai par ailleurs des chefs d’entreprise français installés aux Etats-Unis.

Les rencontres suivantes sont prévues :

Entretien avec le Président du German Marshall Fund (GMF)

Le GMF est un des grands think tanks américains. Promoteur d’une meilleure coopération et d’une plus grande compréhension entre les Etats-Unis et l’Europe. Un pont entre nos deux continents.

Participation à la journée Matin Luther King, dédiée au bénévolat

Washington est l'une des villes américaines où les inégalités sociales sont les plus criantes. Il sera particulièrement utile de voir comment travaillent les associations et les acteurs sociaux dans les quartiers déshérités de la capitale. Seront organisées :

•    Une rencontre avec une association de quartier (Bibliothèque Martin Luther King), à l’occasion d’une distribution d’aide alimentaire à laquelle participera le Maire de Washington, M. Adrian Fenty.

•    Une réunion de travail avec quatre associations investies dans l’animation sociale et l’« organisation de communautés » (community organizing). Inspirée de l’action et de la méthode de Saul Alinsky, cette forme d’intervention sociale vise à renforcer la capacité des habitants de quartiers populaires à agir sur leur vie et redevenir maître de leur destin.  Elle a profondément influencé Barack Obama, qui fut lui-même community organizer dans un quartier noir de Chicago et Hillary Clinton, qui rédigea un mémoire sur les travaux d’Alinsky."

Ségolène Royal

Sarkozy et l'immigration : l'imposture démasquée


A lire absolument : les deux pages remarquables de Patrick Weil, directeur de
recherches au CNRS dont les travaux nourrissent de longue date nos réflexions, publiées dans
Le Monde du 15 janvier 2009 sous le titre « Politique d'immigration : le dessous des chiffres ».

La politique de Nicolas Sarkozy de 2002 à aujourd'hui y est rigoureusement
décortiquée et décodée : falsifications statistiques, contre-vérités multiples,
instrumentations électorales, atteintes aux droits élémentaires, inégalités de
traitement... Discriminations, arbitraire et inefficacité à tous les étages, dont la
France, malheureusement, ne sort pas grandie.

Vous pouvez retrouver l'article en cliquant ici.


L'équipe de Ségolène Royal

Protéger la petite épargne, c'est le devoir de l'Etat

Communiqué de Ségolène Royal


"Une fois de plus, la confiance de millions de Français est trompée. Tous ont été inondés de publicité en faveur du Livret A et voilà que la petite épargne est brutalement frappée. On nous a grugés.

Les banques ont été renflouées sans contreparties, la rémunération des banquiers et des traders n'est toujours pas réglementée, mais l'épargne populaire, elle, est sacrifiée. Protéger la petite épargne, c'est le devoir de l'Etat. Je demande donc au gouvernement de ne pas toucher à sa rémunération."


Source : Désirs d'avenir

Précarité chez les patients et les personnels de santé


Pascal Terrasse, député de l'Ardèche, critique les déclarations de Nicolas Sarkozy sur l'hôpital.

Voir la vidéo sur le lien ci-dessous

http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/le-blog/precarite-chez-les-patients-et-les-personnels-de-sante/15-01-2009

Source : Désirs d'avenir



L'action de la Région Poitou-Charentes pour soutenir l'emploi, le pouvoir d'achat
et l'activité économique


Face à la situation économique dégradée que connaît le pays depuis plusieurs mois, la Région Poitou-Charentes s'est engagée pour agir concrètement et rapidement pour soutenir l'emploi, le pouvoir d'achat et l'activité économique.Dès que la crise financière a eu des impacts sur le comportement des banques, Ségolène Royal a réuni le 10 octobre 2008 les représentants des entreprises, des banques et les partenaires de la Région (OSEO, Banque de France) pour analyser la situation, partager les constats et élaborer en commun des mesures de soutien. Ces premières mesures ont été présentées le 20 octobre 2008 et adoptées par le Conseil régional le 24 octobre.

La Région a aussi réorienté son budget pour 2009 pour développer l'emploi et l'activité économique autour de cinq grands axes :

  • libérer les potentiels de la croissance verte ;

  • soutenir les PME, les créations d'entreprises et l'innovation ;

  • investir dans le capital humain ;

  • renforcer les infrastructures et les services publics ;

  • accélérer l'entrée dans la société numérique.

Enfin, pour compléter ces mesures, la Présidente de Région a réuni une conférence sociale régionale pour l'emploi à la mi-décembre pour discuter des mesures à prendre en début d'année. Une nouvelle réunion se tiendra le 21 janvier pour arrêter les mesures qui seront soumises à la Commission Permanente du Conseil Régional le 26 janvier.

  1. Sauvegarder l'emploi

A court terme, l'action de la Région vise à permettre le maintien de l'emploi dans les principaux bassins de vie du Poitou-Charentes, confrontés à des arrêts d'activité importants (CAMIF à Niort, sous-traitance automobile à Châtellerault, difficultés cumulées de plusieurs entreprises moyennes à Rochefort, etc...).

Dans ce cadre, la Région a renforcé son soutien aux dispositifs de reprise des entreprises par les salariés licenciés, notamment sous forme coopérative, avec les bourses régionales « Désir d'entreprendre » pour les SCOP : la Région double l'apport personnel des sociétaires (jusqu'à 5000 euros par personne), de manière à renforcer le capital de la SCOP (Société Coopérative de Production). La conférence sociale régionale pour l'emploi travaille aussi sur la création d'un fonds de participation (apports en capital et en prêts participatifs) pour le secteur coopératif.

La Région entend également mobiliser les dispositifs de relance des emplois aidés, en signant une convention avec l'Etat pour soutenir la création de 300 emplois en contrat d'accompagnement vers l'emploi dans les lycées, les associations et les structures de formation, en veillant à la qualité des emplois offerts (contrats d'une durée de deux ans et temps de travail le plus proche de 35 heures hebdomadaires).

L'un des outils de soutien à la création d'emploi en Poitou-Charentes est constitué par l'aide régionale à la création d'entreprises (bourses régionales « Désir d'entreprendre »), qui peut atteindre 10 000 euros, avec un objectif de 2000 créations d'entreprises aidées en 2009, soit un potentiel de création de plus de 3000 emplois. Plus de 6000 entreprises ont été créées en région depuis 2004.

Plus largement, le budget pour 2009 vise à soutenir l'activité et l'emploi dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, touché par une baisse des carnets de commandes, avec une hausse de 20 % des investissements financés par la Région cette année, concentrée sur les projets relevant d'une maîtrise d'ouvrage de la Région pour assurer leur mise en oeuvre rapide.

  1. Soutenir les entreprises en difficultés

La dégradation de la situation économique et financière à l'automne 2008 a montré l'importance de soutenir activement les PME. Après la réunion de travail avec les banques et les PME du 10 octobre, le plan régional adopté le 20 octobre dernier vise à permettre de mieux répondre à leurs besoins :

- pour permettre aux PME de financer leurs projets de développement (accroissement de leur taille,

réponse à de nouveaux marchés), la Région a débloqué 1 million d'euros pour garantir des prêts pour un volume de 12 à 15 millions d'euros, dans le cadre des ofnds de garantie régionaux avec des financements d'OSEO (PME) et de la SIAGI -société de caution mutuelle de l'artisanat et des activités de proximité (pour les petits commerces et les artisans) ;

- pour répondre aux besoins de trésorerie des entreprises et face à la tension sur les lignes de découvert accordées par les banques, la Région co-garantira des prêts de moyen terme, mis en place par OSEO : avec un coût de 600 000 euros : cet effort permettra de financer 50 % de plus d'entreprises par rapporta ux objectifs fixés par le Gouvernement ;

- pour accompagner les projets innovants, la Région augmente la dotation du fonds régional d'innovation (+ 2,4 millions €). cela va se traduire par un doublement des moyens affectés en 2009 à l'innovation. Elle crée aussi un nouveau fonds de capital risque (doté de 2 millions €) pour les projets des entreprises industriels de taille moyenne.

Cela doit permettre à chaque partenaire de faire son métier : les banques prêter, les entrepreneurs développer et innover, la Région encourager les initiatives et garantir le dialogue entre partenaires.

Face à la faiblesse des fonds propres des entreprises de la Région, de nouveaux outils financiers ont été initiés cette année, en favorisant l'apport en capital ou en prêts participatifs dans les entreprises, avec notamment la constitution de fonds d'investissement de proximité, doté de 1,3 million d'euros dans sa première tranche de décembre 2008. DE nouvelles tranches (4 millions €) sont prévues en 2009. La création du nouveau fonds de capital risque qui est en cours de constitution, pour soutenir les projets industriels conséquents, participe de la même orientation. Les travaux en cours pour mobiliser l'épargne salariale vont aussi dans le même sens.

  1. Mobiliser les moyens en faveur de la formation

Investir dans le capital humain grâce à la formation : grâce aux crédits pour l'éducation et la formation qui représenteront en 2009 plus de 52 % du budget régional, l'action pour l'amélioration de la formation et de la qualification des habitants de la région sera fortement amplifiée en 2009.

La nouvelle politique régionale de la formation professionnelle, engagée en 2005, verra de nouvelles avancées avec notamment la mise en place du compte formation universel régional. Avec pour objectif de permettre à chacun d'obtenir un niveau de qualification supplémentaire, en donnant une seconde chance à ceux qui n'ont pas obtenu un niveau suffisant de formation initiale et en permettant à ceux qui sont déjà formés de progresser. Le compte reconnaît un droit inversement proportionnel à la formation initiale, appréciée en niveau de formation. L'année 2009 verra une montée en charge des interventions de la Région, avec l'objectif d'un doublement à terme du nombre de stagiaires de la formation professionnelle.

Pour permettre aux publics les plus réfractaires à la formation d'acquérir une qualification et ainsi leur assurer une meilleure sécurité de l'emploi, un Service Public Régional de formation professionnelle va être créé au 1er juillet 2009 qui proposera des parcours individualisés et une pédagogie spécifique pour accompagner 3000 personnes par an vers des métiers offrant des débouchés réels. Il permettra d'être plus efficace que le dispositif actuel des marchés publics et constitue un nouveau volet de la réforme de la formation professionnelle en Poitou-Charentes.

Les actions de validation des acquis de l’expérience (VAE) seront amplifiées pour contribuer à cet objectif, tout en adaptant les formations aux besoins de chacun. Pour permettre aussi à ceux qui sont touchés par un licenciement de rebondir et de disposer d'une nouvelle qualification, le contrat régional de sécurisation des parcours professionnels, garantissant un revenu de 90 % du salaire net jusqu'à 1,5 SMIC pendant 18 mois, sera progressivement généralisé. Dans le même esprit, pour ceux qui sont sortis du système éducatif sans formation, l'engagement première chance, après les expérimentations conduites en 2008, sera plus largement ouvert, en combinant accès à une formation qualifiante et réponse aux besoins de recrutement des secteurs en tension.

En direction des jeunes, le budget 2009 veillera à accroître les efforts contre le décrochage scolaire, notamment au travers de l'accompagnement scolaire et de l'apprentissage des langues étrangères, pour éviter que ne se constituent, dès le lycée, des inégalités d'accès aux outils nécessaires à l'insertion professionnelle et sociale. Dans le même esprit, à l'issue de l'évaluation en cours des bourses régionales de la découverte, le soutien aux stages professionnels à l'étranger sera renforcé.

L’objectif fixé en 2005 de créer 2500 places d’apprentissage, répondant aux besoins de formation et aux demandes de recrutement des secteurs qui recrutent, sera atteint à la rentrée 2009. Alors que la Région est déjà parmi celle qui ont le taux d'apprentis le plus élevé du pays, la mobilisation accentuée en 2009 va permettre de développer encore l'apprentissage, notamment dans les filières d'enseignement supérieur (un tiers des places nouvelles) et dans le secteur public.

Enfin, l'accès à la culture pour tous, priorité régionale affirmée depuis 2004 avec le doublement des crédits consacrés à la culture sera poursuivi en 2009, avec des moyens en hausse dans un budget régional globalement stable, notamment pour soutenir les investissements culturels, contribuant ainsi à maintenir à un niveau élevé la demande de travaux dans un secteur professionnel d'excellence.

  1. Favoriser la recherche et l'innovation

Grâce à l'adoption du plan régional pour l'innovation en octobre dernier, la Région dispose aujourd'hui d'un cadre d'intervention lui permettant de soutenir activement les projets innovants. Outre le projet de véhicule électrique régional et la SEM Valagro, les actions conduites au soutien de l'innovation seront amplifiées. Le soutien régional à la recherche constitue aussi une priorité du budget 2009, en accélérant les projets programmés en 2007.

Accélérer l'entrée dans la société numérique : Le budget pour 2009 sera aussi l'occasion d'accélérer l'entrée dans la société numérique. La couverture Internet du territoire régional sera finalisée, grâce à la licence Wimax accordée à la Région et qu'elle met à la disposition des opérateurs qui couvrent les départements où se déploie ce mode de couverture.

Pour que les outils Internet progressent dans les PME, la Région doublera en 2009 son action grâce au chèque TIC des créateurs d'entreprise, en se rapprochant de l'objectif que toute entreprise créée avec le soutien de la Région dispose d'un accès Internet et d'un site commercial. Le réseau mis en place entre les créateurs verra ses actions renforcées.

Enfin, en direction des habitants des quartiers populaires, après la mise en œuvre cet automne du service sur le site des Couronneries à Poitiers en direction de 2500 logements, la Région étendra sur Châtellerault et à Angoulême son action pour l'égalité d'accès à Internet dans les logements sociaux. Les études pour la couverture des autres agglomérations de la Région seront engagées.

  1. Encourager le développement de nouvelles activités industrielles et des nouveaux métiers qu'elles génèrent

Libérer les potentiels de la croissance verte : Pour répondre aux besoins de création de nouvelles activités, favoriser celles qui seront durablement installées sur notre territoire et agir contre le changement climatique, la Région adécidé dans son budget pour 2009 de peser sur les trois leviers que constituent le soutien aux éco-industries et aux éco-produits, à l'éco-construction et aux énergies renouvelables.Le développement des éco-industries et des éco-produits doit permettre de soutenir le développement rapide en région de filières économiques nouvelles dont l'émergence depuis 2004 a déjà permis la création de 15 000 emplois, notamment dans le cadre du pôle régional de compétitivité des éco-industries.

A ce titre, le développement du véhicule électrique régional sera fortement soutenu en 2009 pour permettre la disponibilité de véhicules non émetteurs de gaz à effet de serre, proposés à bas coûts et produits en région. L'objectif est de permettre la production dès la fin de l'année de 10 à 20 000 véhicules électriques par an, destinés aux collectivités et aux entreprises, mais aussi aux particuliers.

Le soutien à la production industrielle d'éco-matériaux constituera le second enjeu de l'année 2009. La montée en charge de la société régionale d'économie mixte Valagro Carbone Renouvelable permettra à la Région de soutenir activement les projets innovants en favorisant les transferts entre recherche et entreprises.

Compte tenu des enjeux économiques et énergétiques de l'habitat, l'année 2009 verra aussi la mise en place du réseau régional de l'éco-habitat. Il aura vocation à constituer l'outil de recherche-développement, de mobilisation et de diffusion de tous les partenaires associés aux projets permettant de construire et de réhabiliter avec des matériaux écologiques en veillant à moins consommer d'énergie, voire construire en masse des bâtiments passifs sur le plan énergétique.

La mobilisation de la filière bois, encore sous-exploitée en région, constituera une action prioritaire en 2009 avec la plan régional pour l'autonomie énergétique des petites communes, proposé par le jury-citoyen réuni en mai 2008 sur le changement climatique.

Le budget pour 2009 permettra aussi d'assurer la montée en puissance des dispositifs, uniques en France, mis en place par la Région avec la Caisse des dépôts pour la construction de logements sociaux neufs économes en énergie et la réhabilitation des logements sociaux pour réduire fortement les charges énergétiques de leurs habitants. En 2009, le budget régional permettra la construction de 650 logements neufs et la réhabilitation de 350 logements dans le parc social, avec l'objectif d'éliminer en six ans tous les logements qualifiés de « passoires thermiques ».

Le troisième levier favorisant l'émergence d'une croissance verte est celui des énergies renouvelables. La Région a fait siens les objectifs européens en la matière, car atteindre une production de 20 % d'énergies renouvelables est essentiel pour la lutte contre le changement climatique mais aussi pour éviter le prélèvement de la rente pétrolière sur l'économie régionale.

La première action consistera en 2009 à permettre aux habitants de la région de participer à cet effort grâce au micro-crédit régional à 0 % énergie verte qui vient d'être mis en place : en 2009, 2000 micro-crédits seront proposés pour que chacun puisse s'engager dans des travaux de maîtrise de l'énergie et de production d'énergie renouvelable, en bénéficiant d'une avance sans coût, pour que ceux qui ne disposent pas des ressources nécessaires puissent le faire.

La seconde action sera le plan régional photovoltaïque, appuyé par la Banque européenne d'investissements, dispositif sans précédent en Europe, pour accélérer la production d'énergie photovoltaïque par les entreprises et les collectivités. Grâce à ce financement global de 400 M€, le Poitou-Charentes sera en pointe dans ce domaine et la Région favorisera ainsi l'émergence d'une filière économique nouvelle grâce à la production décentralisée d'énergie.

Enfin, dans le cadre du plan régional pour le bois et la forêt, un effort conséquent sera produit en 2009 pour engager l'émergence d'une filière bois-énergie de proximité, s'appuyant sur une exploitation raisonnée du potentiel forestier régional et la constitution d'un réseau de transformation et de distribution, contribuant notamment à l'autonomie énergétique des petites collectivités.

L'administration régionale montrera l'exemple avec l'amplification du programme de maîtrise de l'énergie et de développement des énergies renouvelables dans les bâtiments régionaux, avec l'objectif pour 2015, en anticipation sur le calendrier européen, de couvrir 20 % de ses besoins avec des énergies vertes, grâce à une réduction de 20 % de ses consommations, une baisse de 6 % étant déjà constatée depuis 2004.

Source : Désirs d'avenir

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