Désirs d'avenir 86000 - Arnaud Fage
Ségolène Royal au Grand Journal de Canal +
MICHEL DENISOT
Et avec nous jusqu’à 19 heures 50, la candidate Ségolène ROYAL. Bonsoir.
SEGOLENE ROYAL
Bonsoir.
MICHEL DENISOT
Bonsoir, ça tombe bien que vous soyez là, parce qu’on est un peu perdu, dans les histoires du Parti socialiste, les six motions…
SEGOLENE ROYAL
Vous n’êtes pas les seuls.
MICHEL DENISOT
Oui, vous aussi ?
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous êtes perdue vous aussi ?
SEGOLENE ROYAL
Ah, il y a des rites quand même assez particuliers oui, il faut suivre.
MICHEL DENISOT
Alors il y a le calendrier des rites, on a fait un petit tableau, vous allez me dire déjà si le tableau est juste. Il y a plusieurs courants de tableaux, c’est le tableau officiel, donc les militants votent pour les six motions le jeudi 6 novembre, c’est bon ?

SEGOLENE ROYAL
C’est ça oui.
MICHEL DENISOT
Le congrès c’est du 14 au 16 à Reims. Ensuite il y a l’élection du premier secrétaire le 20 novembre…
SEGOLENE ROYAL
Oui ça doit être ça.
MICHEL DENISOT
Et un éventuel second tour le 21 et ensuite il y a le conseil national qui est désigné, le bureau national qui est désigné le 22. Ça, ça va à peu près, donc hier soir, il y a eu déposition de six motions, dont la vôtre, mais vous n’êtes pas tête de liste dans les signataires de cette motion. C’est le maire de Lyon, Gérard COLLOMB, pourquoi n’êtes-vous pas tête de liste ? Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Quel sens ça a ?
SEGOLENE ROYAL
Parce que je veux être cohérente, avec ce que j’ai toujours dit.
ARIANE MASSENET
La candidature au frigidaire c’est ça ?
SEGOLENE ROYAL
Voilà, c'est-à-dire qu’à un moment, je crois que les Français en avaient assez, du combat des chefs de la valse des ego, de la confrontation de personnes et ça commençait à devenir dangereux, je pense pour le Parti socialiste, et donc j’ai décidé en effet de dire : cette question-là ne doit plus être évoquée, mais il faut que les idées viennent au-devant de la scène. Parce que je crois que c’est ça que les Français attendent.

MICHEL DENISOT
Alors Mouloud ACHOUR va nous rejoindre, maintenant, pour sa rubrique « J’ai un doute. » Voici Mouloud.
MOULOUD ACHOUR
Bonsoir comment ça va ? Voilà, j’ai un petit doute, parce qu’en fait à chaque fois que je pense à vous, Ségolène ROYAL, j’ai cette image qui me vient en tête…. Je trouve que c’est une façon assez bizarre de fêter une défaite, mais bon une défaite ça se fête toujours. Et il y a quelque chose qui est assez dingue, c’est que depuis que vous avez perdu les élections, on a l’impression qu’en fait, vous avez gagné quelque chose. C’est comme ça, c’était, ce n’est jamais arrivé, mais je pense qu’au fond de vous-même, vous l’avez un peu mauvaise cette défaite et je suis allé voir quelqu’un qui pouvait vous conseiller. C’est quelqu’un qui est également une femme, elle est de gauche et elle s’est présentée 6 fois aux élections présidentielles. Sauf qu’elle a perdu 6 fois, donc elle sait ce que c’est de perdre. C’est Arlette LAGUILLER et j’aimerais qu’on l’écoute. Est-ce que vous avez des conseils à donner à Ségolène ROYAL, pour les prochaines élections ?
ARLETTE LAGUILLER
Non, je n’ai pas de conseil, enfin si j’en avais un, ça serait de reprendre le programme que nous avons, nous, justement contre la privatisation de LA POSTE, de reprendre un programme pour l’interdiction des licenciements.
MOULOUD ACHOUR
Vous, vous, vous êtes présentée six fois aux élections, qu’est-ce qui fait qu’à un moment, vous gardez la foi et vous, y retournez ?
ARLETTE LAGUILLER
Nos idées communistes révolutionnaires, sont encore les seules idées d’avenir aujourd’hui. C’est ça qui porte les militants et moi, comme les autres.
MOULOUD ACHOUR
Donc en gros ce qui vous pousse à y aller, c’est moins ça va plus j’y vais ?

ARLETTE LAGUILLER
En quelque sorte, c’est ça oui, moins ça va, plus j’y vais.
MOULOUD ACHOUR
Je vais vous demander un conseil humain pour Ségolène ROYAL, en tant que Arlette LAGUILLER, femme qui s’est présentée six fois aux élections présidentielles.
ARLETTE LAGUILLER
Ecoutez, quand on perd une élection, qu’est-ce qu’on se dit ? Le combat continue. C’est tout ce qu’on a à se dire. C’est la seule chose.
MOULOUD ACHOUR
Arlette présidente ! Arlette présidente !
ARLETTE LAGUILLER
Je vais vous embaucher.
MOULOUD ACHOUR
Quand elle vous demande de reprendre son programme social et les combats qu’ils sont en train de mener par exemple dans la rue pour LA POSTE, est-ce que ça vous parle ?
SEGOLENE ROYAL
Oui bien sûr, parce que…
MOULOUD ACHOUR
Parce qu’on ne vous y voit pas trop ?
SEGOLENE ROYAL
Si on m’y a vu dans la rue. Si bien sûr, pourquoi ? Parce que privatiser LA POSTE c’est un scandale, à un moment où on a en plus aucune garantie sur le prix unique du timbre, aucune garantie sur le fait que le courrier continuera à être distribué chaque jour de la semaine, et aucune garantie sur le maintien du réseau postal dans le monde rural. Donc qu’est-ce qu’on voit dans ce monde actuellement, c’est qu’on socialise les déficits et les faillites et qu’on privatise ce qui marche bien, et ça ce n’est pas possible que ça continue comme ça. Et Arlette a raison, le combat continue donc. Il faut le dire.
MICHEL DENISOT
« Le grand journal » avec Ségolène ROYAL, qui est avec nous, depuis 19 heures 10 et jusqu’à 19 heures 50 et nous allons maintenant écouter la petite question de Bruno DONNET.
BRUNO DONNET
Chère Ségolène ROYAL, une petite question me taraude, la calotte glacière !
SEGOLENE ROYAL
Cette question-là, je ne l’aborde plus, je la mets au frigidaire.
BRUNO DONNET
Car si j’ai déjà eu l’occasion d’exprimer ici même, à quel point la petite cuisine qui nourrit depuis des mois, le bûcher des vanités socialistes…
HENRI EMMANUELLI
Vanité, vanité, vanité, toutes les vanités.
BRUNO DONNET
Commençait à méchamment nous chauffer les oreilles. Je peux désormais grâce à vous, démontrer que si la tambouille socialiste est extrêmement indigeste, elle est aussi tout à fait périssable.
SEGOLENE ROYAL
Il ne faudrait pas que tout soit gelé à l’intérieur du Parti socialiste.
BRUNO DONNET
En fait, votre réfrigérateur à socialistes souffre de deux problèmes : primo, il est beaucoup trop plein.
SEGOLENE ROYAL
J’ai la ferme volonté d’empoigner ce problème à bras-le-corps.
BRUNO DONNET
Et deuzio, il rend complètement givré.
MARTINE AUBRY
Je ne suis pas sûre que le frigidaire, ça soit la meilleure solution.
BRUNO DONNET
Jugé plutôt, jusqu’à hier, un type comme Pierre MOSCOVICI, devait être candidat. Eh bien, il ne l’est plus.
PIERRE MOSCOVICI
Je ne suis pas certain que ce sera moi.
BRUNO DONNET
Il était totalement glacé à l’idée qu’un présidentiable devienne premier secrétaire…
PIERRE MOSCOVICI
Ce n’est pas un présidentiable, qui aujourd’hui peut diriger le Parti socialiste.
BRUNO DONNET
Il soutient DELANOË.
BERTRAND DELANOË
Voilà !
BRUNO DONNET
Quant à vous, après lui avoir chaudement proposé de devenir votre allié, vous avez finalement offert le job à Julien DRAY. Un gars qui lui aussi, expliquait très froidement qu’élire un présidentiable serait préjudiciable.
JULIEN DRAY
C’est ça le courage en politique.
BRUNO DONNET
Alors voilà, ces chauds et froids permanents, risquent forts de rendre le socialisme définitivement avarié.
SEGOLENE ROYAL
Cela doit changer.
BRUNO DONNET
Et voilà pourquoi, je ne résiste pas à l’envie de vous poser la petite question suivante : quand allez-vous enfin vous décider à dégivrer le Parti socialiste ?
MICHEL DENISOT
Et la réponse ?
SEGOLENE ROYAL
La réponse c’est qu’on peut dégivrer le Parti socialiste à condition de ne pas utiliser des idées congelées. De regarder justement…
ARIANE MASSENET
Vous visez qui là en disant ça ? Personne ?
SEGOLENE ROYAL
Non, je vise la pesanteur souvent des idées. Et si on prend l’exemple de la crise financière, quand même, juste un instant. Je me souviens, lorsqu’il y avait eu les difficultés de la SOCIETE GENERALE, et que j’avais dit : mais pourquoi n’y a-t-il pas en France, une banque nationalisée ? J’avais reçu un tombereau d’insultes de la part des membres du gouvernement et aucun relais chez les élus socialistes. Et aujourd’hui, on voit le pays le plus libéral au monde, nationaliser des banques et une assurance, et trouver 700 milliards d’euros, c'est-à-dire 30 fois la totalité de l’aide au développement, alors qu’il y a quelques semaines, on nous expliquait, qu’il n’y avait pas d’aide disponible pour aider à la sortie du sous-développement des pays les plus pauvres ou qu’en France, on nous expliquait que ce n’était pas impossible. Alors je le redis ici, puisque maintenant, il y a un nouvel éclairage, c’est qu’il nous faut en France, une banque nationalisée pour aider les petites et moyennes entreprises adossées à la CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS…
JEAN-MICHEL APHATIE
Je crois qu’on a déjà eu le CREDIT LYONNAIS, si vous voulez, les banques nationalisées, bon !
SEGOLENE ROYAL
Peut-être parce que le CREDIT LYONNAIS…
JEAN-MICHEL APHATIE
Ca nous a coûté cher !
SEGOLENE ROYAL
Mais vous avez raison, mais pourquoi ? Parce que la réglementation…
JEAN-MICHEL APHATIE
On s’en souvient et puis on paie encore.
SEGOLENE ROYAL
Oui, c’est très juste, mais parce que la réglementation n’était pas suffisamment stricte…
JEAN-MICHEL APHATIE
Ah ! Ca, il y avait un problème quelque part oui.
SEGOLENE ROYAL
Et moi, je crois que… vous voyez aujourd’hui, voilà une idée non congelée, qui consiste à dire qu’il est possible d’avoir une banque nationalisée pour contrôler les flux de crédits vers la création de richesse, et pour les détourner de la spéculation financière à court terme. Les questions aussi de spéculation sur les matières alimentaires expliquent aussi, d’une certaine façon les émeutes de la faim. Et enfin, la réglementation de la rémunération des traders qu’on nous disait impossible, il y a quelques semaines, maintenant tout le monde la réclame. Donc je crois qu’il est possible de passer à l’action.
JEAN-MICHEL APHATIE
…C’est une première, c’est vrai que c’est le premier parti au monde qui dit, on ne parle plus de qui est le chef, c’est fini. Vous devez être, je pense qu’il n’y a pas d’exemple au monde, c’est extraordinaire, c’est peut-être une avancée de la politique au fond.
ALI BADDOU
Et chacun jure qu’il n’y pense pas ! C’est quand même de la folie !
JEAN-MICHEL APHATIE
Absolument, mais bien sûr qu’ils n’y pensent pas. Il ne manquerait plus qu’ils y pensent.
ARIANE MASSENET
Surtout on dit « c’est la motion de Ségolène ROYAL » quand même !
MICHEL DENISOT
Ne parlez pas entre vous, Ségolène ROYAL…
SEGOLENE ROYAL
Vous savez, regardez pendant le conseil national du Parti socialiste, il y avait des protestations contre la privatisation de LA POSTE et il y avait des débuts de grèves, chez RENAULT, plusieurs milliers d’emplois sont supprimés alors que le patron a augmenté sa rémunération ainsi que les actionnaires. Et ce qui est très important, c’est que les socialistes ne se referment pas sur eux-mêmes pendant cette période de congrès. Alors qu’on voit que le système libéral capitaliste est en faillite, et 86 % des Français ont déclaré aujourd’hui, être inquiets de la crise financière. Et donc je pense que la responsabilité des socialistes et ce n’est pas rien, c’est de redonner des règles par rapport à un monde qui a besoin de se reconstruire sur d’autres bases, pour que les valeurs humaines l’emportent sur les valeurs financières.
MICHEL DENISOT
Alors les règles du Parti socialiste quelles sont-elles aujourd’hui ? Donc on revient quand même au sujet de départ, après on peut parler de pleins de choses, mais quelle est votre situation, votre position, votre stratégie ? Est-ce que vous êtes candidate au poste de premier secrétaire, ou est-ce que le frigo est toujours fermé ? Allez-vous l’ouvrir ? Et si oui, quand ?
SEGOLENE ROYAL
Je l’ai dit, je pense que rien n’est pire aujourd’hui, que les questions de personnes et que les affrontements. D’ailleurs j’observe que ça a marché, le fait d’avoir de ma part, fait retomber un petit peu la pression, ça a fonctionné, puisque hier finalement le conseil national s’est relativement bien passé. C'est-à-dire qu’il a été un évènement somme toute, très banal, c'est-à-dire un évènement administratif dans le cadre du déroulement du congrès qui n’est qu’une étape dans cette longue marche de reconstruction de la gauche et de la redéfinition de…
MICHEL DENISOT
Elle est longue la marche ?
SEGOLENE ROYAL
Elle est longue, mais elle est assez courte en même temps. Pourquoi…
MICHEL DENISOT
Ce n’est pas facile ça.
SEGOLENE ROYAL
Pourquoi est-ce qu’elle est courte ? Parce que chaque jour qui passe, pratiquement, il y a une catégorie sociale en France, qui prend un coup sur la tête. Tous les mois il y a eu un impôt supplémentaire. Aujourd’hui, je l’ai dit tout à l’heure, il y a une grande inquiétude sur la crise financière. Et on a entendu le président de la République uniquement dire « il faut faire quelque chose » mais il est aux responsabilités, et il y a des choses à faire.
ALI BADDOU
Pourquoi autant de textes différents ? Qu’est-ce qui vous séparent finalement ? Puisqu’on a l’impression qu’il y a des oppositions de personnes, il y a des oppositions entre socialistes et pas des oppositions entre différents socialismes. On a l’impression que finalement, il y a une sorte de dégradé, mais que vous êtes à peu près tous sur la même ligne ?
ARIANE MASSENET
Non, mais je crois que ça, les militants maintenant vont prendre connaissance de ces textes. Je pense qu’il y a…
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous avez conscience de… qu’est-ce qui vous différencie ou vous oppose à Bertrand DELANOË par exemple ? Vous pouvez me le dire ?
SEGOLENE ROYAL
Je sais que c’est une question qui revient, et qui est lancinante, c’est vrai. On demande aux militants de choisir, entre différentes orientations politiques donc il faut bien qu’il y ait des différences entre ces orientations politiques. Donc ils ont quelques semaines, pour y répondre.
JEAN-MICHEL APHATIE
Vous en avez vues ? Lesquelles ?
ALI BADDOU
Il y en a ?
SEGOLENE ROYAL
Mais moi, je ne veux pas m’enfermer dans cette histoire de congrès. En même temps, votre question est légitime et je vais vous dire, la plus grande différence peut-être, c’est une conception de la politique. Et moi, je veux continuer ce qui a été commencé, lors de l’élection présidentielle, c'est-à-dire que je pense que notre pays souffre cruellement d’un déficit démocratique. Dans tous les domaines. Regardez ce qui vient de se passer…
JEAN-MICHEL APHATIE
Bertrand DELANOË est en désaccord avec vous, là-dessus ?
SEGOLENE ROYAL
Pardon !
JEAN-MICHEL APHATIE
Bertrand DELANOË, il est en désaccord avec vous, là-dessus ?
SEGOLENE ROYAL
Je pense, je pense qu’il n’a pas la même conception, à la fois de la démocratie…
MICHEL DENISOT
Et Martine AUBRY…
SEGOLENE ROYAL
Au sein du parti, de la façon dont il faut ouvrir très largement le Parti socialiste et faciliter les adhésions. Moi, je ne fais pas de différence entre les adhérents et les supporters, comme j’ai entendu. Je veux qu’un Parti socialiste soit populaire et attire des gens, avec des adhésions très basses, peu chères…
ARIANE MASSENET
Oui, mais c’est vrai que les adhésions, qu’il y en aura peut-être moins…
SEGOLENE ROYAL
Et qui soient attirés par la qualité du débat.
ARIANE MASSENET
Quand on voit comme ça, et qu’on n’arrive pas bien à comprendre ce qui se passe, finalement, donc on se dit : est-ce que je vais adhérer à ce parti ? Je ne comprends pas trop, ils ne sont pas d’accord, ils ont des motions, ils se présentent, ils ne se présentent pas ?
SEGOLENE ROYAL
C’est la raison pour laquelle, c’est vrai, j’ai voulu faire en sorte que ce soit d’abord le débat des idées qui viennent là, et donc c’est ça qu’il faut aujourd’hui faire. C’est que les militants socialistes viennent débattre des idées essentielles et ensuite que les militants puissent choisir en toute connaissance de cause, est-ce qu’il faut choisir l’avenir par rapport aux méthodes du passé ? Est-ce qu’il faut choisir un parti vraiment démocratique, ouvert, avec des primaires par exemple ou un parti replié sur lui-même ? Est-ce qu’il faut une société très ouverte comme celle que nous proposons, mais avec des réformes radicales sur la fiscalité ou sur le système des retraites ? C'est-à-dire que dans ce projet de texte, je vais aussi au-delà de ce que l’on a pu dire dans la campagne présidentielle, où un certain nombre de sujets n’avait pas reçu réponse. Donc j’ai fait cet effort-là avec toute une équipe et c’est pour ça que je mets aussi en avant une équipe. Parce que ma préoccupation c’est de pousser en avant des nouvelles générations, appuyées sur des élus de terrain, des élus régionaux, vous savez que je crois beaucoup aussi à la révolution démocratique territoriale. Et c’est à la fois une conception de la façon dont on dirige une organisation politique, dont on noue, dont on noue des alliances. Moi, je suis favorable à l’ouverture à toutes les idées, mais aux alliances de tous les démocrates un jour, pour battre la droite. Je l’ai trouvé entre les deux tours de l’élection présidentielle et je continue sur cette cohérence-là. Et puis je crois que ces différences-là vont se voir dans le débat du congrès, oui, et que les militants vont trancher.
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Source : Désirs d'avenir
Chères amies, chers amis,

Notre grand concert de la Fraternité arrive très bientôt.
J’attends avec impatience de vous retrouver très nombreux au Zénith de Paris, ce samedi 27 septembre, de 18 à 22 heures.
L’entrée sera gratuite. Une participation facultative est attendue. Merci à tous ceux qui ont déjà envoyé leurs dons.
Je remercie aussi chaleureusement les artistes pour leur amicale participation.
Au programme de cette soirée, lors de laquelle je ferai une intervention : des chanteurs, des humoristes, des courts métrages, une petite pièce par des comédiens du Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine.
Le groupe des Neg’Marrons ouvrira la soirée, puis viendront :
Trust
Hervé Vilard
Julie Delpy
Ridan
Benjamin Biolay
Adrienne Pauly
Mohamed Lamine
Patrick Fiori
Alexis Rault
Patrice Maktav
Traits d’union
Da Silva
et, pour finir, Cali.
Ce sera un grand événement politique et festif, où nous vous invitons à venir accompagnés de vos familles, de vos amis et de tous ceux qui pensent que les artistes ont une place irremplaçable dans le débat des idées.
A très bientôt,
Ségolène Royal
Source : Désirs d'avenir